Omniprésence de la féminité

Vous rappelez vous que pour les Grecs, l'art ne peut être humain, il provient uniquement de divinités ?

Et cette divinité est forcément féminine. La muse est divine, une Déesse toute-puissante : l'artiste n’est que son médium.

 Comprendre l’arcane féminin en se limitant à de simples interrogations est tout simplement impossible. Comme pour apprivoiser un cheval sauvage, il faut s’armer de patience de temps ; cet effort est à la fois une descente et une énigme.

La justesse vient avec l’intuition : laisser aller et la vérité de ce puzzle de l’âme féminine apparait comme une évidence.

Chacun ne s’est il pas déjà confronté à cette allégorie ?

 En réalité, c’est en dépassant l’enveloppe charnelle, en allant au-delà du corps sexué que l’on fait face à sa complexité et son mystère.

La féminité a plusieurs visages, comme les facettes de la Lune. Parfois bienveillante, énigmatique, ou simplement candide et légère. Mais toujours insaisissable, comme une volute de parfum.

Déjà revivifiée par les poètes romantiques, le surréalisme lui offre une nouvelle jeunesse. Les poètes surréalistes nous livrent d'elle les traits d'une inspiratrice : une Muse

La femme joue dans cette perspective un rôle essentiel : elle révèle l’homme à lui-même et lui dévoile les secrets de l’univers.

La thématique de « la femme filtre du monde » est particulière car elle associe la femme aux éléments essentiels de l’existence humaine. La femme est reconnue comme indispensable. Sans elle l’artiste est perdu, il ne voit plus, ne ressent plus, ne vit plus.

 Ainsi, l’accepter et la laisser faire UN avec chacun de nous, permet d’en dessiner les contours d’apercevoir son essence omniprésente.

Se laisser guider par la (sa) féminité.

En cliquant ici, découvrez, EQUUS où je tente de mettre en image cette allégorie.

 

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